ADHESIONS AND INDELIBLE SIGNS
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ADHERENCES ET SIGNES INDELEBILES
Ce projet prend sa source de mon expérience personnelle.
Les images naissent du montage de photographies des cicatrices de mon corps, dues à autant d’opérations et de photographies de lieux de mon passé, un voyage onirique dans le passé qui me rappelle les événements et les lieux qui ont fait de moi ce que je suis.
Toutes les photographies, tant celles des cicatrices que celles des paysages, ont été prises par moi, choisissant soigneusement chaque image de paysage pour l’unir à une cicatrice spécifique, l’associant à un souvenir positif ; essentiellement des lieux de Camargue, des paysages qui font partie de mon enfance.
Ce projet a commencé par une recherche intérieure sur les “signes” que le temps et l’adversité avaient laissées en moi et sur moi ; ce qui était initialement un voyage personnel est devenu un projet polyphonique impliquant d’autres personnes ayant un parcours similaire.
Même si l’on essaie d’oublier ou d’ignorer les cicatrices externes, les cicatrices internes, non seulement les cicatrices physiques, appelées adhérences, mais aussi les cicatrices métaphoriques s’installent et grandissent furtivement après une opération, se collant lentement aux organes internes et de manière sournoise, réveillant de temps à autre la douleur et les souvenirs qui y sont attachés.
“La blessure est l’endroit par lequel la lumière entre en vous” disait le poète Rumi.
Ce travail se veut plus évocateur que descriptif, une contribution à l’acceptation, au passage à autre chose. C’est une expérience cathartique.
C’est une approche similaire au Kintsugi, la technique de restauration japonaise qui consiste à réparer les céramiques brisées en les embellissant avec de la poudre d’or. Les fissures et les réparations font partie de l’histoire de l’objet et sont mises en valeur plutôt que cachées. Sa fragilité et en même temps sa force de résistance sont révélées.
Nous laissons entrer la poésie, la douceur, la beauté et la lumière là où il y avait de la douleur et de la souffrance.
Guérir nos cicatrices pour en faire notre beauté.”.
ADHERENCES ET SIGNES INDELEBILES
Ce projet prend sa source de mon expérience personnelle.
Les images naissent du montage de photographies des cicatrices de mon corps, dues à autant d’opérations et de photographies de lieux de mon passé, un voyage onirique dans le passé qui me rappelle les événements et les lieux qui ont fait de moi ce que je suis.
Toutes les photographies, tant celles des cicatrices que celles des paysages, ont été prises par moi, choisissant soigneusement chaque image de paysage pour l’unir à une cicatrice spécifique, l’associant à un souvenir positif ; essentiellement des lieux de Camargue, des paysages qui font partie de mon enfance.
Ce projet a commencé par une recherche intérieure sur les “signes” que le temps et l’adversité avaient laissées en moi et sur moi ; ce qui était initialement un voyage personnel est devenu un projet polyphonique impliquant d’autres personnes ayant un parcours similaire.
Même si l’on essaie d’oublier ou d’ignorer les cicatrices externes, les cicatrices internes, non seulement les cicatrices physiques, appelées adhérences, mais aussi les cicatrices métaphoriques s’installent et grandissent furtivement après une opération, se collant lentement aux organes internes et de manière sournoise, réveillant de temps à autre la douleur et les souvenirs qui y sont attachés.
“La blessure est l’endroit par lequel la lumière entre en vous” disait le poète Rumi.
Ce travail se veut plus évocateur que descriptif, une contribution à l’acceptation, au passage à autre chose. C’est une expérience cathartique.
C’est une approche similaire au Kintsugi, la technique de restauration japonaise qui consiste à réparer les céramiques brisées en les embellissant avec de la poudre d’or. Les fissures et les réparations font partie de l’histoire de l’objet et sont mises en valeur plutôt que cachées. Sa fragilité et en même temps sa force de résistance sont révélées.
Nous laissons entrer la poésie, la douceur, la beauté et la lumière là où il y avait de la douleur et de la souffrance.
Guérir nos cicatrices pour en faire notre beauté.”.
